Vendredi 14 mars, les élèves de CE2/CM1/CM2 ont reçu en classe Louise, de l’association Alisée (Association Ligérienne d’Information et de Sensibilisation à l’Énergie et l’Environnement).
Avec elle, ils ont découvert ce qu’était l’Écomobilité.

D’abord, Louise nous a appris la signification de ce mot. L’écomobilité, c’est se déplacer de façon écologique et dépenser moins d’argent.

Nous avons travaillé en groupes de 3 ou 4. Pour commencer, nous avons cherché les moyens de se déplacer qui correspondent à l’écomobilité : le métro, le tramway, le train, le bus, le car, le vélo, les rollers, la trottinette et bien sûr les jambes !!! Puis nous avons rajouté une organisation pour se déplacer : le covoiturage.

Nous avons aussi parlé de l’avantage des déplacements comme le vélo et la marche : ils nous permettent de faire une activité physique et d’être en meilleure santé.

Ensuite, nous avons discuté des véhicules polluants et qui coûtent aussi plus cher. D’abord les avions qui fonctionnent avec du kérosène (Louise nous a expliqué ce mot) très polluant. Il y a aussi les bateaux, les motos, les scooters, les camions et bien sûr les voitures ! Louise nous a dit que le coût moyen d’une voiture, si on compte l’essence, l’entretien, les réparations, l’assurance, les parkings, les péages… est de 6000 euros par an !

Et les voitures électriques alors ? Louise nous a expliqué qu’elles étaient moins polluantes quand on les utilise. Alors Dany a pris la parole pour lui répondre que leur fabrication était très polluante. Louise lui a répondu qu’il avait raison et nous a montré sur le globe d’où venaient les matériaux pour fabriquer les batteries des voitures électriques : Russie, Chine, Chili, Brésil… des pays très loin de chez nous !

Ensuite, les élèves ont participé à deux ateliers. Dans le premier atelier, ils devaient classer des images en regroupant les différents moyens de se déplacer avec l’énergie utilisée, les accessoires nécessaires, le coût…

Puis, dans le deuxième atelier, Louise leur proposait des situations et chaque groupe devait trouver quels étaient les meilleurs moyens de transport à utiliser dans ce cas. Par exemple : « je veux aller acheter mon pain à la boulangerie le dimanche », « je vais à un rendez-vous médical et je ne veux pas arriver en retard », « je veux aller à Cholet voir mes cousins »… Tous les groupes ne choisissaient pas toujours les mêmes réponses ce qui a permis aux élèves d’argumenter leurs choix et de débattre.

A la fin de cette séance, une question reste posée. Comment développer l’écomobilité quand on a entre 8 et 11 ans et qu’on habite un village sans commerce, sans gare, sans desserte de bus, sans piste cyclable ?
Louise reviendra donc nous voir la semaine prochaine pour nous emmener faire une marche exploratoire dans le village afin d’identifier avec les enfants les points sensibles qui pourraient être améliorés pour favoriser l’écomobilité à Cossé !